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Quels travaux énergétiques pour votre salle de bain ?

Rénover énergétiquement une salle de bains, c’est conjuguer confort, économies et sécurité. Entre chauffage performant, production d’eau chaude optimisée, ventilation maîtrisée et robinetterie économe, chaque choix impacte vos factures et la qualité de l’air. Ajoutez les bonnes pratiques d’installation et les aides financières : vous obtenez un projet durable et rentable.

Ballooneo, spécialiste du chauffe-eau en France, vous explique ces quelques points :

  • Chauffage adapté
  • Eau chaude économe
  • Ventilation efficace
  • Robinetterie sobre
  • Aides & normes
Table des matières
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Pourquoi le chauffage est-il au cœur de la rénovation énergétique d’une salle de bains ?

Le chauffage joue un rôle central dans la rénovation de salle de bain à Reims, car il influence directement le confort thermique et la performance énergétique de la pièce.

En choisissant un système moderne et économe, on réduit la consommation d’énergie tout en améliorant le bien-être au quotidien. Un chauffage adapté garantit une salle de bains plus saine, agréable et respectueuse de l’environnement.

Rénovation énergétique d’une salle de bains : quel système de chauffage privilégier ?

Le chauffe-eau

Lors d’une rénovation de salle de bains, le chauffe-eau joue un rôle clé dans le confort quotidien et la maîtrise des consommations d’énergie. Plusieurs solutions existent, chacune avec ses avantages et contraintes selon votre budget, vos besoins et vos priorités écologiques.

Le chauffe-eau solaire utilise l’énergie gratuite du soleil pour chauffer l’eau, ce qui en fait un système particulièrement écologique et économique sur le long terme.

    • Coût d’installation : entre 6 000€ et 8 000€
    • Autonomie énergétique : couvre environ 70 % des besoins en eau chaude
    • Avantages : entretien simple, longévité élevée, réduction durable des factures
    • Inconvénient : investissement initial élevé et besoin d’un appoint (électrique ou gaz)

 

Ce modèle capte les calories de l’air pour chauffer l’eau, permettant une économie d’énergie jusqu’à 75%. Il consomme environ trois fois moins qu’un ballon électrique classique.

    • Sur air ambiant : 1 800 à 4 500€
    • Sur air extérieur : 1 700 à 3 500€
    • Sur air extrait : 2 500 à 5 000€ 

 

Idéal dans les régions tempérées, il demande malgré tout certaines conditions d’installation (volume d’air suffisant, emplacement ventilé) et un appoint électrique pour assurer la production constante d’eau chaude.

C’est la solution la plus courante et la moins chère à l’achat — entre 500€ et 1 500€.

Toutefois, c’est aussi la plus énergivore, avec une consommation d’environ 800 kWh par personne et par an, soit près de 11% de la facture électrique d’un ménage.

Plus abordable à l’achat (entre 800€ et 2 100€), le chauffe-eau à gaz séduit par son rendement immédiat et sa production rapide d’eau chaude.

Cependant, le prix du gaz, en constante évolution, peut réduire les économies attendues, mais une maintenance annuelle obligatoire est exigée, engendrant des coûts supplémentaires.

Le sèche-serviette

En rénovation, le sèche-serviettes fait figure de valeur sûre. Compact et efficace, il chauffe la salle d’eau, réchauffe au passage les draps de bain et les sèche rapidement, limitant la moiteur résiduelle et les odeurs. Confort au sortir de la douche, ambiance stable le reste du temps.

Côté énergie, plusieurs options. Électrique (usage simple, pilotage aisé) ou hydraulique raccordé au circuit de chauffage (chaudière ou pompe à chaleur). Certains modèles sont mixtes : eau en saison de chauffe, résistance électrique en mi-saison.

Les planchers chauffants

Les planchers chauffants basse consommation valent le coup d’œil… surtout dans une rénovation globale où l’on reprend tous les sols. À défaut, il existe des systèmes ciblés pour la salle de bains : planchers ou murs chauffants électriques, posés sous le carrelage lors de la mise en œuvre. Circuit autonome, thermostat dédié, confort homogène et réactif.

En pratique, on conserve souvent un sèche-serviettes en appoint. C’est devenu un standard d’usage : il réchauffe la pièce à la demande et sèche le linge de bain, parfait en mi-saison ou pour booster ponctuellement la température.

Les radiateurs

Les radiateurs électriques restent un classique en salle de bains. Les modèles récents montent vite en température et se règlent finement. Pour contenir la facture, limitez leur usage et privilégiez des appareils modernes avec programmation et thermostat précis.

Une rénovation de salle d’eau peut ouvrir une réflexion plus large sur les économies d’énergie du logement. Changer de système global — vers une solution plus sobre et moins carbonée — peut valoir le coup, surtout si vous chauffez encore au fioul.

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Comment la rénovation permet-elle de réduire sa consommation d’eau ?

Privilégier la douche au bain

Rénover “énergie” dans la salle de bains, c’est aussi bien choisir l’espace de toilette. Pour réduire l’eau, mieux vaut la douche. Courte et efficace. Si vous ne vous éternisez pas, le gain est réel. Repère ADEME : ~5 minutes pour optimiser sa conso.

Dernier atout de la douche : l’accessibilité. Plus simple pour les personnes à mobilité réduite. Profitez-en, si possible, pour mettre aux normes l’espace (seuil bas, antidérapant, barres d’appui) et rester en phase avec les exigences actuelles.

Choisir une robinetterie économe

Les mitigeurs thermostatiques fixent la température une bonne fois pour toutes. On règle avant ou pendant la douche, puis la valeur reste stable. Résultat : plus d’attente inutile au robinet, donc moins d’eau gâchée.

Côté robinetterie, plusieurs aides à la sobriété :

  • Limiteur de débit : jusqu’à –50 % de consommation.
    – Mousseur / aérateur : mélange air + eau, soit –30 à –50 % au compteur.
  • Douchette économe : d’après l’ADEME, avec un débit maîtrisé, on peut atteindre jusqu’à –75 % d’eau utilisée.

Installer un système d’adoucissement de l’eau

L’adoucisseur d’eau a pour mission de limiter la présence de calcaire dans l’eau domestique. Résultat : la robinetterie et les appareils électroménagers (lave-linge, sèche-linge, chauffe-eau, etc.) restent propres plus longtemps.

Ce traitement entraîne plusieurs bénéfices :

  • une durée de vie prolongée des équipements, évitant les remplacements prématurés
  • une baisse de la consommation d’énergie, car les résistances chauffent plus efficacement sans dépôt calcaire
  • une réduction notable des produits d’entretien, puisque la robinetterie et les parois de douche s’entartrent beaucoup moins.

Pourquoi la ventilation est-elle essentielle dans une salle de bains ?

On l’oublie souvent, mais une rénovation énergétique réussie dans une salle de bains passe aussi par une ventilation performante. Ce point est essentiel : un bon renouvellement de l’air évite l’excès d’humidité, préserve les revêtements et garantit une atmosphère saine au quotidien.

Plusieurs dispositifs permettent d’assurer cette aération :

  • Les fenêtres, solution traditionnelle, mais toujours efficace, idéale pour une aération naturelle rapide.
  • La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), aujourd’hui la référence. Elle extrait l’air vicié et régule automatiquement le taux d’humidité, un vrai atout dans les salles de bains sans ouverture.
  • Les extracteurs d’air ou aérateurs, parfaits pour un renouvellement ponctuel, notamment après une douche ou un bain.

 

Une ventilation bien pensée prolonge la durée de vie de la pièce et améliore significativement le confort thermique et sanitaire.

Quelles sont les règles à respecter pour installer un chauffe-eau dans une salle de bains ?

Pour une rénovation existante

Lors d’une rénovation, l’installation d’un chauffe-eau électrique, qu’il soit instantané ou à accumulation, est autorisée dans les zones 1, 2 et 3 de la salle de bains, mais formellement interdite en zone 0. Dans ces espaces réduits, où les volumes de sécurité sont souvent limités, il est indispensable de respecter des règles strictes pour éviter tout risque électrique.

Ainsi, le chauffe-eau doit être relié à un circuit d’alimentation protégé par un dispositif différentiel à haute sensibilité (≤ 30 mA), être de classe I, et disposer d’une liaison équipotentielle supplémentaire (LES). Les canalisations d’eau doivent également être connectées à cette liaison pour garantir la sécurité de l’installation.

Pour une construction neuve

Dans le neuf, les exigences sont légèrement différentes, mais tout aussi rigoureuses. Le chauffe-eau électrique, qu’il soit instantané ou à accumulation, peut être installé dans les volumes 1 et 2 de la salle de bains.

Lorsqu’il s’agit d’un chauffe-eau à accumulation, celui-ci doit être posé horizontalement et placé le plus haut possible dans le volume 1. Contrairement aux règles applicables en rénovation, aucune boîte de connexion n’est autorisée dans le volume 1. Elle peut toutefois être placée dans le volume 2, uniquement si le chauffe-eau s’y trouve partiellement, ou hors volume si le ballon est installé en volume 1.

Pour un chauffe-eau instantané, le branchement doit être réalisé sans boîte de connexion, le câble d’alimentation pénétrant directement dans l’appareil. Cette configuration garantit une sécurité optimale contre les projections d’eau et les risques électriques.

Enfin, il est important de noter que dans l’existant, les zones de sécurité ne doivent pas être confondues avec les volumes définis par la norme NFC 15-100, qui encadre aujourd’hui la conception des installations électriques dans les pièces d’eau.

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Rénovation de salle de bains : quels pièges éviter ?

Lorsqu’on rénove une salle de bains ou une salle d’eau, on pense souvent à changer la douche ou la baignoire, à installer de nouvelles vasques, à poser un carrelage plus moderne ou à revoir l’éclairage. Pourtant, le confort thermique et la qualité de l’air sont tout aussi essentiels ! Le système de chauffage et la ventilation doivent être soigneusement étudiés, surtout dans une pièce aussi humide.

C’est particulièrement vrai si le logement accueille des enfants, des personnes âgées ou sensibles aux variations de température. Avant de débuter vos travaux, prenez donc le temps d’évaluer l’état actuel de votre salle de bains afin d’éviter les mauvaises surprises et de garantir un résultat durable.

Les erreurs les plus fréquentes à éviter :

  • Oublier l’importance d’une bonne aération et d’une ventilation performante
  • Choisir des matériaux ou équipements inadaptés à l’humidité
  • Mal estimer le budget nécessaire aux travaux
  • Se lancer soi-même sans les compétences requises, plutôt que de faire appel à un professionnel qualifié.

Quelles aides existent pour financer vos travaux de rénovation énergétique ?

Certains travaux de rénovation énergétique peuvent ouvrir droit à des aides financières, comme le remplacement de votre chauffe-eau.

Parmi les dispositifs mobilisables :

  • MaPrimeRénov’ (et MaPrimeRénov’ Sérénité)
  • Éco-PTZ (prêt à taux zéro)
  • Primes énergie liées aux CEE (certificats d’économies d’énergie).

 

Avant de lancer le chantier, vérifiez votre éligibilité. Prenez conseil auprès d’un conseiller et réalisez une simulation d’aides : vous saurez quoi activer, dans quel ordre, et avec quels justificatifs.

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Photo redacteur Clement Desanghere

Article écrit par 

Clément DESANGHERE

Rédacteur pour le blog de Ballooneo.fr